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Actualités

CDHC-Nord : Les enfants et jeunes de Ngong à l’école de droit de l’homme.

CDHC-Nord : Les enfants et jeunes de Ngong à l’école de droit de l’homme.

L’Antenne Régionale de la commission des droits de l’homme du Cameroun pour le Nord, était aux côtés des enfants et des jeunes filles de l’arrondissement de Tcheboa. Une causerie éducative sur la promotion et protection des droits des enfants en général et de la jeune fille en particulier et cliniques juridiques ont été organisées du 18 au 19 Avril 2024 à la Mairie de Ngong.

Les participants de Ngong étaient à l’école de droit de l’homme du 18 au 19 Avril 2024. Cette causerie vise à éduquer les enfants et la gente féminine sur leurs droits, à lutter contre les violences basées sur le genre et à promouvoir l’égalité des genres. Les cliniques juridiques, quant à elles, offrent un soutien juridique aux femmes et jeunes filles victimes de violations de droits, les aidant ainsi à obtenir Justice et à faire valoir leurs droits. Ces initiatives visent à renforcer la protection des droits des enfants, des femmes et des jeunes filles au Cameroun. Dans le cadre de son mandat de Mécanisme national de prévention de la torture (Mnpt), l’antenne régionale de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun pour le Nord (CDHC) a effectué des visites dans les lieux de privation de liberté à Ngong. Ces visites ont été conduites par Marthe Menyié Ondoua, chef d’antenne régionale de la CDHC Nord, accompagnée de Stéphane Doumbe Aurelien , cadre dans ladite antenne. L’objectif général était d’évaluer les conditions de détention des personnes privées de liberté dans ces lieux. Lors de la visite, les responsables de la CDHC-Nord se sont entretenus avec les responsables des lieux de privation de liberté dans la ville de Ngong. Ils ont également visité les différentes cellules, se sont entretenus avec certains gardes à vue, ont procédé à la vérification du registre de gardés à vue des unités.

Félix Swaboka.

Grand-Nord : Les populations meurent de soif

Grand-Nord : Les populations meurent de soif

Depuis plus d’un mois, ces populations peinent à avoir ce précieux liquide indispensable à la vie, malgré les promesses du Directeur général de la CAMWATER, Dr. Blaise Moussa en visite de travail dans le Nord et l’extrême-Nord.

La problématique de l’approvisionnement en eau potable  dans la ville de Garoua  est plus que jamais une épine dans les pieds des pouvoirs publics. De la capitale régionale du Nord en passant par les cantons, l’accès à l’eau potable reste une équation difficile, mais à résoudre à tout prix et à tous les prix. S’il est vrai que la consommation de l’eau souillée est subjective à de nombreuses maladies. Parmi les plus connues et dont le taux de mortalité leur a valu une notoriété, figure en bonne place le choléra qui, nous le savons,  continue de fait  des ravages au Nord du Cameroun ces derniers semaines. Voilà pourquoi certains observateurs avertis estiment que la bataille contre le choléra restera un combat de Sisyphe, tant que le problème de déficit en eau ne sera pas résorbé.

Justement dans cette lancée, la ville de Garoua  ne fait pas l’exception. Les habitants de certains quartiers tels que Camp Chinois, Djamboutou, Marouare et Soweto n’ont pas toujours accès à ce précieux liquide. Au quartier Soweto  par exemple, les abonnés de la Camwater  et les non abonnés se confondent presque. Kalfabe sanda, habitant du quartier, nous explique qu’ici, les robinets coulent de façon sporadique : « il y a des fois on a l’eau ici trois ou quatre jours sur un mois. Et quand ça revient, ça ne fait jamais une journée. Ce n’est que le matin, parfois la nuit vers minuit ou deux heures que ça revient. Et à ce moment, on remplit tous les sceaux, mais ça ne peut pas faire deux jours ». Quand les robinets sont à sec, les habitants n’ont pas de choix que de faire recours aux puits creusés dans les ravins, et dont les conditions de salubrité sont très dubitables. Aucune odeur de javel, et une fois de l’eau recueillie, elle ne subit dans la plupart des cas, aucune étape permettant de la rendre potable.  Kalfabe Sanda   poursuit en signalant que ce déficit en eau la contraint à quitter le quartier dans un avenir proche : « Je ne peux pas supporter, je vais partir. Parfois les gens viennent à la maison, ça sent à cause des toilettes. Il n’y a pas d’eau pour chasser et là où on va puiser là, il y a la colline. Mais chaque fin du mois, on paie les factures ». A ce stade, les populations pointent du doigt les pouvoirs publics, qui pour eux, devraient prendre en main leurs responsabilités.

Dans le Département du Mayo-Rey (région du Nord)

 Les robinets sont à sec à cause d’une grave pénurie d’eau potable il y a de cela trois mois. Vivre sans eau courante à Tcholirré, c’est une réalité banale pour les habitants dans le département du Mayo Rey. La ville de Tcholliré est sans eau potable dans la région du Nord-Cameroun, le bidon de 20L coûte actuellement 500 F Cfa.  « Voilà tout ce que j’ai pu avoir d’un puits après avoir parcouru plus de deux kilomètres. C’est grave et si ça dure, nous allons mourir et la qualité de cette eau est douteuse », s’inquiète Fadimatou Moussa, qui est partie de chez elle vers 3 heures du matin pour puiser de l’eau. La problématique de l’approvisionnement en eau potable dans la ville de Tcholliré, est plus que jamais une épine dans les pieds des autorités administratives du département du Mayo Rey .

Dans la ville de Maroua

Des sceaux à la main, des pousses et brouettes plein de bidons vides, voilà le quotidien de la population de Maroua   à la recherche de l’eau. Ici, les populations sont nombreuses dans la rue pour obtenir une petite quantité pour les besoins nécessiteux. À cet effet, il faut parcourir de longues distances, voir passer des nuits blanches devant les robinets. « Le manque d’eau potable est réel et devient inquiétant. Moi particulièrement, cette situation rend mon quotidien très difficile. Je dois faire face à des coupures fréquentes d’eau, ce qui rend les tâches quotidiennes comme la cuisine, la lessive ou même simplement se laver très compliquées », indique Fadimatou, avant d’ajouter : « De plus, l’eau disponible n’est pas toujours de qualité, ce qui peut nous poser des problèmes de santé. La situation que nous vivons est intolérable et nécessite une action urgente des autorités compétentes. Nous souffrons au quotidien de ce manque d’eau potable et il est impératif qu’on ait des solutions durables pour ce calvaire, car les vendeurs ambulants d’eau exigent la somme de 1500 F CFA pour huit bidons de vingt litres. Il faut l’admettre qu’à chaque saison sèche, les populations de cette partie du pays sont exposées à un manque d’eau et des coupures d’électricité, d’où leur appel à Camwater et Eneo à améliorer la qualité de service ».

Depuis l’an dernier avec le lancement des chantiers de réhabilitation de la voirie urbaine de Maroua, certains habitants des quartiers comme Domayo, Djarengol et Hardé expriment leur ras le bol sur la destruction des tuyaux par les engins des entreprises cocontractantes, un non branchement jusqu’à ce jour. Aminata, habite le quartier Domayo : « Nous vivons mal ce manque d’eau …il faut débourser de fortes sommes pour se procurer de l’eau potable chez les vendeurs qui parfois limite même la consommation. En 2024, le problème d’eau ne devrait plus exister car c’est un indicateur fort de développement ». Le Directeur général de la CAMWATER, Dr. Blaise Moussa, effectue une visite de travail dans la région du Nord et de l’Extrême-Nord du 07 au 09 Avril 2024. La visite du Dr. Blaise Moussa intervient au moment où la ville de Garoua, Maroua  et ses environs font face à des difficultés en matière d’approvisionnement en eau pendant la saison sèche, rendant l’accès à l’eau un véritable parcours du combattant. De nombreuses familles sont privées d’eau depuis plusieurs jours, ce qui contraint les femmes et les enfants à passer toute une nuit à la recherche de ce précieux liquide. Un Véritable Calvaire pour les populations du Septentrion, après le passage du Directeur Général de CAMWATER. Le Directeur Général, Dr. Blaise Moussa a annoncé en grande pompe l’amélioration en eau potable dans le Grand-Nord. A la date d’aujourd’hui rien n’a changé au sein des ménages Dans le grand-Nord.

Les populations sont à l’épreuve de l’eau potable. Depuis plus d’un mois, ces populations peinent à avoir ce précieux liquide. Malgré les promesses du Directeur général de la CAMWATER, Dr. Blaise Moussa en visite de travail dans le Nord et l’extrême-Nord.

Félix Swaboka.

Djoumté. L’assemblée générale de ce comité de développement de cette localité s’est tenue du 12 au 14 avril 2024. Plus de 3 millions pour financer les projets de développement local

Djoumté. L’assemblée générale de ce comité de développement de cette localité s’est tenue du 12 au 14 avril 2024. Plus de 3 millions pour financer les projets de développement local

Plus de 3 millions pour financer les projets de développement local

Par Jérôme Baïmélé

Le Comité de Développement du Canton de Djoumté (CODECAD) a tenu sa 34ème session ordinaire de l’assemblée générale du 12 au 14 avril 2024 à Djoumté, dans la localité de Poli, département du Faro, région du Nord. Cette cérémonie fortement courue a été présidée par le sous-préfet de Poli, Sou’oudi Ibrahima. C’était en présence du premier adjoint préfectoral de Faro, Mbita Mvom Samson. Cette cérémonie a également vu la présence des fils et filles de la localité, à l’instar de Koumpa Issa, secrétaire d’État à la défense chargée des anciens combattants et victimes de guerre et de sa majesté Ayouba Housseini, lamido de Djoumté. Les chefs traditionnels, la population, les forces de maintien de l’ordre, les invités spéciaux à l’instar de sa majesté Oumarou Gombé, lamido de Tété ont également répondu present.

Pendant trois jours, plusieurs activités ont été menées. La finale du mini tournoi du Codecad) s’est disputée le 12 avril dernier au stade du lamido de Djoumté, mettant au prise Coton sport de Djoumté face aux Diables rouges de Waté. Cette rencontre s’est soldée par la victoire de Coton sport de Djoumté par un sport de 5 buts contre 4 en phase des tirs au buts.

C’est quelques temps après ce match d’animation sportive qu’a eu lieu à l’école publique de Djoumté la réunion préparatoire de la 34ème édition de l’assemblée générale du Codecad. A l’ordre du jour, le compte rendu des travaux de l’assemblée générale 2023, accompagné de la présentation des états financiers par la trésorière générale, Claudine Ragnesse Moikoung. Au cours de cette réunion qui a duré plus de 4 heures de temps, le projet de statuts et règlement intérieur révisés par la commission dédiée.

L’assemblée générale proprement dite s’est tenue le 13 avril dernier au cours d’une cérémonie riche en sons et couleurs. Les cotisations effectuées par les différentes antennes a donné une somme de 2 034 350 F Cfa. Cette somme ajoutée au montant en caisse donne 3 067 550 F Cfa.

Le but principal de ce Comité étant la recherche du bien-être de la population, les filles et fils de cette localité ont passé en revue la situation des projets amorcés ou en suspens. Il s’agit du cas du lycée de Waté où le problème de manque de salles de classe se pose avec acuité. Bien que le bâtiment de deux salles de classe construit par le Comité, avec l’appui de l’Association des parents d’élèves et enseignants (Apee), soit opérationnel, l’établissement devenu lycée se déploie sur deux sites. Notamment le site du lycée et celui de ma mission catholique de Waté. Les dispositions pratiques et financières ont été prises par l’exécutif de cette association afin de régulariser la situation de la location des salles de la mission catholique de Waté.

Dans les perspectives, plusieurs actions sont en vue. « Nous avons retenu comme projet, la construction d’un bloc de deux salles de classe au lycée de Waté et l’élévation d’un pan de la barrière du centre de santé intégré de Djoumté. Nous allons mettre une équipe en mission pour sillonner tous les points d’eau et les forages afin de recenser ceux qui ne sont pas en bon état. La mobilisation est de taille, les gens n’ont pas dormi, c’est un bon résultat. Je suis très fier de cette édition 2024 », a confié Jean Dognesse, président du Codecad. Le lamido du canton hôte encourage les filles et fils de sa localité à se mettre davantage au travail afin de poursuivre la réalisation des projets arrêtés. « Je suis vraiment content de l’engagement des uns et des autres, avec ces contributions, je pense que tout va aller de l’avant. Tout le monde va se mettre résolument au travail pour l’édition suivante. J’encourage les fils et filles de notre canton à ne pas baisser la garde et à accentuer la mobilisation », a exhorté sa majesté Ayouba Housseini, lamido de Djoumté. Pour l’autorité administrative, « c’est un sentiment de satisfaction pour les résultats obtenus et de fierté pour la qualité de la mobilisation des élites intérieures et extérieures. Cela témoigne de l’intérêt que ces élites portent pour le développement de leur localité. En guise de recommandation, le comité se doit d’être inclusif, c’est-à-dire encourager les femmes et les jeunes à s’autonomiser à travers les financements des micro-projets. J’encourage les chefs traditionnels, les élites intérieures et extérieures à accentuer la mobilisation pour propulser le développement de cette localité », a recommandé Sou’oudi Ibrahima, sous-préfet de Poli.

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